Tokyo est une mégalopole unique qui ne manque pas de charmer. Cette ville-province tentaculaire est si hétérogène et vaste qu’il est impossible à quiconque de la définir avec précision. Le plan du métro urbain suffit à lui seul à donner le vertige ! En effet, sa taille et ses codes subtils peuvent rendre la navigation difficile. Quels sont les meilleurs quartiers de Tokyo et par où commencer ? Ce sont des questions valables à poser!

Mon conseil ? Décomposez-le en bouchées appétissantes. Quartier par quartier ! Privilégiez les découvertes à l’échelle locale et accessible à pied pour garantir une expérience un peu moins écrasante.

Shibuya électrique

Cette zone est connue pour être l’hôte de la soi-disant « intersection la plus fréquentée du monde » où des milliers de badauds, d’étudiants et de salariés traversent la rue dans une danse désordonnée mais extrêmement fluide dont seul le Japon semble être capable. Shibuya est parsemée de gratte-ciel, de grandes enseignes au néon, de centres commerciaux et d’icônes de la culture japonaise traditionnelle.

C’est aussi là que se trouve la célèbre allée harajuku, Takeshita-dōri, où toutes sortes d’excès vestimentaires et alimentaires sont autorisés. J’ai pu déguster une barbe à papa arc-en-ciel de deux fois le diamètre de ma tête en compagnie de jeunes filles japonaises toutes vêtues de violet, cheveux compris. Une expérience anthropologique qui n’a pas d’égal ! C’est certainement l’un des meilleurs quartiers de Tokyo pour le Japon hi-fi et futuriste que l’on voit dans les films.

Pensez aux néons aveuglants, aux restaurants servis par des robots, à la j-pop assourdissante, aux arcades animées à toute heure du jour et de la nuit !

Que faire à Shibuya :

Asakusa spirituel

Dominé par sa vertigineuse pagode à cinq étages, ce quartier est l’un des meilleurs quartiers de Tokyo pour visiter les temples zen. Bien loin des façades hallucinogènes de Shibuya !

Le premier arrêt est Senso-Ji de couleur écarlate, le plus ancien de la capitale. Ses origines remontent à l’an 628 ! L’attraction principale ici est l’énorme lanterne kaminarimon de 12 mètres de haut, dédiée au dieu du tonnerre. Les jardins derrière la pagode sont étonnamment bucoliques.

A l’ombre du temple se trouve une autre partie de l’héritage séculaire japonais : le hanamachi d’Asakusa. C’est en déambulant dans les ruelles étroites entourées de maisons en bois d’une époque révolue que j’ai aperçu de véritables geishas, ​​vêtues de leurs plus beaux atours. Quelle grâce ! Quel raffinement ! Et surtout, quel privilège d’avoir rencontré ces femmes très estimées par la société japonaise.

Bon à savoir : le temple est précédé d’une longue allée bordée de petites boutiques d’artisanat, Nakamise-dōri, où sont vendus couteaux, céramiques, baguettes, services à thé et autres arts de la table japonais de grande qualité. C’est certainement un point culminant de ce qui est souvent décrit comme les meilleurs quartiers de Tokyo !

Que faire à Asakusa :

Charmig Ueno-Yanaka

Ueno et Yanaka sont infiniment plus calmes que les deux précédents, ce qui en fait les meilleurs quartiers de Tokyo à visiter pour se frotter aux habitants et à leurs traditions. Une journée de découvertes gourmandes et zen à taille humaine, ponctuée de rencontres qui, malgré les barrières linguistiques parfois cocasses, m’ont fait découvrir un Tokyo sympathique et sincèrement attachant.

Le petit poumon vert est vaste et accueillant ; il ne faut pas manquer de s’arrêter aux temples Ueno Toshogu et Shinobazunoike Bentend, paisiblement flanqués d’un bel et paisible étang.

Que faire à Ueno-Yanaka :

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